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Test d’Antigrav Racing Championship sur Xbox 360

Développé par le studio UFO Games, Antigrav Racing Championship est un nouveau jeu indépendant qui espère attirer les fans de « Wipeout-like » qui ont 400 points Microsoft à dépenser sur le Live. Comment le jeu s’en sort-il ? Prenez 5 minutes pour lire mon avis !

A.R.C

Parlons peu parlons chiffres ! Étant donné qu’Antigrav Racing Championship est un jeu indépendant, il est forcément qualifié de « petit jeu », pourtant le contenu n’a pas à rougir avec 3 modes de jeux (course simple, championnat et contre la montre),  20 circuits classés en 5 niveaux de difficulté et 8 vaisseaux (2 classes) aux caractéristiques bien distinctes. La totalité du contenu n’est pas disponible d’office, il faudra donc jouer pour débloquer tout ce que le jeu a à offrir !

En piste !

Rien de mieux pour se faire la main que de se lancer sur la piste en mode « time trial » pour apprendre les tracés ! Le vaisseau le plus accessible est le « Revenge » car ses stats en virage et accélération sont excellentes, en contrepartie il offre un niveau de boost et une vitesse générale très faibles, c’est en quelque sorte l’engin d’apprentissage par défaut. Une fois en piste beaucoup de choses sautent aux yeux, graphiquement, le jeu s’en sort bien avec un environnement et un design général très futuriste et qui colle bien au genre, la sensation de vitesse est agréable même si on a un peu de mal à croire aux 700km/h en vitesse de « croisière » mais je rappelle que j’ai pris le vaisseau le plus lent mais le plus maniable. La maniabilité d’ailleurs ! Surprenante au début car très sensible, il faut prendre le temps de gérer les virages en douceur pour ne pas taper les rambardes et perdre de précieuses secondes, dans le cas de gros chocs vous irez jusqu’à vous retrouver en sens inverse, le bouton BACK permet alors de remettre l’engin directement dans le bon sens.

Comme tout bon « Wipe Out », A.R.C dispose de dalles boost sur la piste et elles doublent votre vitesse pendant un court instant, rendant l’impression de vitesse très sympa.  C’est alors un vrai défi de rester sur la piste, surtout quand le boost est situé avant un virage ! Pour remédier à cela, les développeurs ont insérer un bouton appelé « strafe », placé sur le stick analogique droit, en appuyant vers la droite ou la gauche, il est possible de faire comme un « pas de coté » dans la direction choisie afin d’éviter les contacts avec le rail de sécurité, attention cependant il faut 2 secondes au strafe pour se recharger et être de nouveau utilisable. S’ajoutent à cela le frein classique (gâchette gauche) et les freins aéro via les boutons RB et LB. Mis à part cela, vous disposez de 3 boosts (bouton A) au départ de chaque course (également en contre la montre) à utiliser quand bon vous semble !

En course !

Après quelques tours en contre la montre, je me lance dans le mode championnat qui propose pas moins de 10 compétitions, certaines comprenant 4, 5 voire tous les tracés du jeu à la suite. Pour commencer en douceur je choisis la première appelée « Ninpo ». Les choses se compliquent alors, même en difficulté « normale » car certains des circuits sur lesquels on court ne sont pas encore débloqués en mode contre la montre, c’est donc l’inconnue mais on prend rapidement la mesure des pistes. Le jeu, qui offre 60 images par seconde impeccables en mode time trial, souffre alors de temps à autres de baisses de framerate qui sont gênantes pour un jeu de ce type mais cela ne semble arriver que dans certaines conditions. L’IA est forte et il vous faudra éviter à tout prix le moindre contact, quasiment toujours payé cash par un crash très couteux en temps ! Étant donné que le jeu n’offre pas d’armes, il va falloir la jouer propre et stratégique pour coiffer la compétition sur la ligne. Malheureusement les départs sont souvent houleux car l’IA dispose d’un boost à chaque passage sur la ligne et s’en sert souvent pour voler le départ, vous envoyant dans le décor au même moment ! Si les choses se passent vraiment mal, il est possible de recommencer mais seulement 3 fois par championnat, et oui, la victoire il faut la mériter dans Antigrav Racing Championship !

Steakhouse et Nagareboshi

Même si le jeu ne vous détaille pas au début les conditions de ce championnat (historique, année etc), l’ambiance générale est vraiment bonne avec un design, des sons et des noms exotiques. Durant les courses, la musique est bien évidemment « électro-techno » et une voix masculine façon Unreal vous indique le dernier tour par exemple, les effets sonores sont de bonne facture, il manque peut-être juste de l’animation autour des courses (stands, foule etc) mais c’est compréhensible pour un jeu indépendant ! Chose qu’il est importante de préciser, le jeu a été réalisé par tout juste 11 personnes et si le titre est entièrement en anglais, il est « made in France » !

 

 

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