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Test de Baja : Edge of Control sur Xbox 360

Le Baja c’est une discipline typiquement Nord -Américaine qui s’apparente à nos « Rallye Raids ». Les terrains de jeux sont les déserts Californiens, d’ Arizona et surtout du Mexique /Texas, dans lesquels s’affrontent des bolides 2/4 roues motrices répertoriés dans différentes classes …le mix quasi parfait entre aventure , sport extrême et sport auto en quelques sorte! Le Baja (prononcez Baha) n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler une catégorie populaire de part chez nous, pourtant 2XL Games y a trouvé suffisamment de potentiel (bien plus important aux USA) pour balancer le premier jeu du genre et il était temps , car la concurrence ne va pas tarder à pointer le bout de son nez!

THQ a déjà frappé il y a quelques mois à la porte des amateurs de terrains cassants et d’aventure à moteur avec le sympathique MX vs ATV : Extrême Limite (qui comprenait d’ailleurs certains véhicules similaires à ceux de Baja : Edge Of Control ), était-il nécessaire d’offrir à cette compétition un jeu à part entière ? Mon point de vue dans les paragraphes qui suivent.

En route vers le desert !

Dès le début, Baja : Edge of Control semble respecter le cahier des charges THQ à la lettre avec une intro musclée qui n’est autre qu’une superbe vid éo HD de différents bolides en action , le tout accompagné par un morceau bien rock/ trash , ouais, ça rigole pas le Baja, je dirais même qu’il faut être sévèrement burné ou cinglé (c’est au choix) pour se lancer comme ça dans le désert et pouvoir le faire à la maison sans se faire mal c’est plutôt cool…

Changement d’ambiance cependant en arrivant sur le menu principal, la musique est douce ( guitare sèche), sorte de calme avant la tempête, et différents angles de caméra des terrains de jeu reproduits par les programmeurs s’offrent à vous en 16/9ème, ainsi que les choix archi classiques que propose le jeu : course simple , mode carrière et mode multijoueur. Point important ; Baja se présente comme une simulation voire même LA simulation d’un genre qui n’a encore jamais été réellement adapté en jeu vidéo (du moins officiellement), qui dit simulation dit ré alisme et difficulté le tout sans grand élément de comparaison à part peut-être les course Off-Road de Dirt ou celles en Monster Truck de MX vs ATV.

De 80 à 800 chevaux !

Direction la carrière, le meilleur endroit pour se faire une idée globale du schmilblick qui ne lésine pas niveau contenu ! Baja :Edge Of Control c’est 5 modes de jeu (Course, Rallye, Course de côte, Classe ouverte, Baja + le mode Balade hors carrière), 9 environnements tout simplement GIGANTESTQUES et 8 classes de véhicules pour s’amuser comme des petits fous dans le désert.

Le mode carrière regroupe près de 60 épreuves dans autant de championnats qu’il y a de classes de véhicules, plus des invitations qui vous seront offertes de temps à autre ! « BEoC » si vous me permettez de l’appeler ainsi utilise un système de calendrier , visible en bas de l’é cran principal du mode carrière, s’il est possible d’entrer et de sortir d’un championnat quand bon vous semble, les invitations ne se représentent pas et il faudra garder un œil la dessus histoire de ne pas passer à coté d’une épreuve inédite le jour J.

Comme dans tout jeu de course qui se respecte, on commence en bas de l’échelle avec juste assez pour se lancer dans l’aventure ! Le garage permet d’ acheter votre première auto dans la catégorie « Baja Bug », des VW coccinelle « reconditionnées » pour le désert avec un moteur 4 cylindres peu puissant (moins de 100cv) … une sorte de mise en bouche tout en douceur…très en douceur !

Les Baja Bug se trainent ! L’avantage c’est qu’ils permettent de profiter de la vue sans prendre trop de risques, premier contact visuel avec le jeu également et … le verdict est assez mitigé…Graphiquement c’est pas la claque, loin de là et il y a de fortes chances que vous ayez déjà joué à un titre plus beau sur 360, y compris (voire surtout) dans la catégorie des jeux de course . La modélisation des machines est fidèle même si de près, les textures « low quality » apparaissent brouillonnes et noircissent encore un peu le tableau , les environnements varient également avec différentes teintes de couleur en fonction de l’endroit où vous vous trouvez, du désert « blanc cassé » aux plaines verdoyantes en passant par des collines ocres, les environnements sont assez (très) déserts mais variés et même s’ils peuvent apparaitre pauvres au départ, c’est en enchainant les courses et les heures de jeu que l’on commence à les apprécier à leur juste valeur …tout comme le reste du titre d’ailleurs ! A ce niveau, Baja me rappelle vraiment MX vs ATV, un titre qui peut (et risque) de laisser froids ceux qui ne lui donnent pas une seconde chance , c’est-à-dire pass ées les premières heures de jeu car l’expérience « Edge Of Control » va crescendo !

Approaching the rally point !

Mais alors qu’est-ce que ça donne Baja à la manette (honteusement je n’ai pas de volant, Microsoft si tu me lis…) ? Et bien la lenteur du Baja Bug permet immédiatement de mettre en avant l’acteur numéro 1 du jeu : le terrain ! Si esthétiquement, les environnements ressemblent à ceux de MX vs ATV, leur « ressenti » est tout autre et c’est clair que les développeurs ont travaillé (d’ailleurs avec des professionnels de la discipline) pour rendre le tout aussi réaliste que possible, autant le dire tout de suite , c’est la guerre ! Les changements de direction et de comportement des véhicules sont parfois imprévisibles en raison de la nature du terrain, en gros, il est quasi impensable de faire une spé ciale entière le pied au plancher sous risque de grosse frayeur mais aussi car le jeu gère les soucis mécaniques !

La croix directionnelle permet d’ afficher le GPS en appuyant sur GAUCHE mais je vous conseille de l’enlever histoire d’avoir une interface plus claire, en appuyant sur DROITE , vous aurez accès aux jauges de température d’ huile , d’eau , d’état des pneus et des freins. De temps à autres , les jauges qui arrivent à un niveau critique s’afficheront d’elles mêmes sur la droite de l’écran histoire de vous prévenir d’un souci, il est souvent obligatoire de lever le pied ou de passer par un pit stop salvateur ! Quand il s’agit de courses classiques, pas de souci, un arrêt aux « stands » ne prend que quelques secondes et vous êtes de nouveau prêt à attaquer le désert, en spéciale ou mode Baja, c’est différent , pas de checkpoints le long du « tracé » mais pas de panique, avec le bouton Y il est possible de faire appel à un hélico d’ assistance qui viendra à votre rescousse , par ailleurs, si vous crevez un pneu et que votre engin en transporte (de rechange), il suffit de s’arrêter et de presser Y quelques secondes pour que le changement soit effectué ! Toutes ces opérations sont effectuées sans animation , avec juste les habituels « bruits de visseuse é lectrique » en guise de preuve, d’un coté on aurait aimé plus mais de l’autre, pas de temps à perdre, il vaut mieux reprendre la route le plus vite possible !

Niveau épreuves, les « courses » sont ce que Baja offre de plus classique , courir un certain nombre de tours sur un tracé prédéterminé, tout le monde connait, heureusement, Baja diffère un peu avec un style façon « super spéciale » où plusieurs chemins s’entrecoupent en plusieurs points du circuit , du coup, vous pouvez rouler seul quelques minutes avant de voir une meute d’adversaires arriver de tout bords ! Assez sympa , d’ailleurs en parlant d’adversaires ils seront au nombre de 8 face à vous. Les « spéciales » sont identiques (dans le fonctionnement) à celles de rallye avec un point A, un point B et vous au milieu qui tentez d’arriver le premier ! C’est vraiment un point fort du jeu car on sent que l’on se dé place sur une petite parcelle de l’immensité du désert recrée par 2XL Games, cette sensation est décuplée une fois en mode Baja surtout quand on ne sait qu’approximativement combien de temps la course va durer !

Avec un nombre important de courses pour chaque classe de véhicule , un petit passage par le garage peut être intéressant, depuis celui-ci vous pourrez acheter de nouvelles machines mais aussi améliorer les vôtres ou les régler. Les possibilités de modifs mécaniques sont assez nombreuses avec des pièces pour le moteur, le groupe motopropulseur, les pneus, les freins, la suspension , le poids, l’aérodynamisme, le refroidissement et les flexibles de votre véhicules, il y a de quoi faire ! Les changements se ressentent tout de suite dans le comportement de l’engin, enfin surtout si comme moi, vous achetez l’ ensemble des meilleures pièces et il vous faudra au moins cela pour batailler sur certaines courses ouvertes à plusieurs catégories !

Drapeau à damier

Que dire de plus ? Que les sensations sont de plus en plus bonnes avec chaque nouveau type de véhicule, que l’IA est assez « bourrine » et que si elle semble effectivement gouvernée par le même moteur physique, elle semble, comme souvent, plus « lourde » lors des chocs et contacts qui vont enverront dans le décor alors que l’IA ne bougera que très peu…le système de sponsoring est sympa, il vous permet de gagner des crédits supplémentaires si les panneaux sur lesquels ils sont placés sont toujours présents sur l’auto à l’arrivée et cela ajoute un zest de stratégie au jeu même si ce n’est pas fondamental car on préfère toujours la victoire générale !

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