Sébastien Loeb Rally Evo

Sébastien Loeb Rally Evo: Faut-il craquer?

Milestone nous a offert un joli cadeau de noël avec la démo de Sébastien Loeb Rally Evo le 24 décembre. Étant donné que les démos se font rares de nos jours, c’est une excellente occasion de juger le jeu à un petit mois de sa sortie, car il ne devrait pas trop différer d’ici là…

slrallyevo-demo-16

Le fait d’acheter un volant change pas mal la dynamique d’attente et d’essai d’un nouveau jeu, on attend encore plus les jeux de course avec un volant, impatient d’amortir un investissement de plusieurs centaines d’euros, et aussi par ce que l’immersion est sans commune mesure. Donc, j’étais ravi de découvrir que mon volant Thrustmaster était compatible avec la démo, même si je me suis empressé de retourner au menu des options 1 minute après la première spéciale!

Avant même d’entrer dans les détails du gameplay ou toute autre chose, les options de configuration du volant sont assez poussées. On est pas au niveau de Project CARS mais j’ai vu pire. En gros, je vous conseille de limiter un peu le retour de force qui, malgré son niveau de 75% par défaut, est vraiment très fort, notamment si vous jouez avec un angle de braquage élevé comme moi (900°).

Gameplay Fiat 500 Abarth:

Idéale pour apprendre, la 500 Abarth développe tout de même 180cv du petit 1.4 turbo. La petite italienne s’emmène sans mal sauf au niveau des épingles où je suis pour le moment incapable de juger le bon moment pour activer le frein à main. Le sous-virage se ressent tout comme le survirage au freinage. L’auto recevant déjà plus de 60% du poids sur l’avant, le freinage rend le train arrière très léger et quand ça se produit en virage … Mais j’ai trouvé les réactions assez crédibles!

Gameplay Toyota Celica:

Avec la Celica ou la DS3, fini les soucis de survirage car les roues arrières ne décrochent pas facilement. Étonnamment, on est pas énormément plus rapide en raison de la nature « stop/start » de la seconde partie de spéciale, où il est difficile de trouver un rythme. La même spéciale est disputée cette fois au crépuscule, ce qui donne une ambiance un peu différente sans nuire au framerate, chose que l’on ne peut pas dire de la nuit, qui connaît des baisses fréquentes et assez décevantes pour un produit si proche de la sortie.

Gameplay Citroën DS3:

J’avais prévu de réaliser cette 3ème vidéo de nuit pour présenter les 3 « ambiances » mais comme dit plus haut, le framerate rend la nuit moins jouable que les 2 autres moments de la journée. Les replays aussi sont affublés d’un framerate « faiblard »…Dommage. Au niveau du gameplay, la DS3 se démarque notamment en raison de rapports de boite beaucoup plus courts, ce qui donne une impression d’accélération plus importante. Au final c’est bien la plus rapide des 3 (et encore heureux), mais on aurait pu s’attendre à une expérience encore plus extrême même si mon gameplay n’est pas à la hauteur du potentiel de l’auto (un bon joueur roulera 15s plus vite j’en suis sûr).

Donc mon impression générale est assez positive en raison d’un véritable challenge au volant et d’une technique raisonnable tant qu’on ne roule pas de nuit ou regarde ses replays. Ceux-ci sont tout de même pratiques pour prendre des photos (non watermarkées) via le système de la console comme celles que vous voyez ici:

 

Du coup, j’ai été un peu surpris de lire les critiques des joueurs (via Facebook) plutôt pas du tout d’accord avec mon expérience de la démo. J’ai donc essayé à la manette et je dois avouer que le tout m’a paru moins « propre » qu’au volant. Déjà, l’erreur ou l’absence classique, dans TOUS LES JEUX DE RALLYE, ce sont les vibrations de la manette. Elles sont trop faibles et pas assez présentes, même pour une spéciale sur asphalte. Par ailleurs, la maniabilité impose des mouvements de sticks très doux et sans à-coups, pas pire que Project CARS mais quand même très sensible et avec une progressivité moindre. En plus, l’auto semble un peu flotter sur la piste (d’une certaine façon, encore à cause du manque de vibrations), ce qui limite la confiance du joueur et sa volonté de prendre des risques.

En ce qui me concerne, le jeu est vraiment mieux au volant qu’à la manette. Les options de configuration de la manette étant peu nombreuses, il va probablement falloir s’adapter pour les habitués du pad mais je ne doute pas un instant que les records seront majoritairement réalisés avec ce périphérique.

Quoi qu’il en soit, je garde cette première bonne impression malgré une copie qui n’est pas exempte de défauts (rouler sur terre en mode rapide n’offre pas vraiment le ressenti espéré, les sons des moteurs ne sont jamais aussi brutaux que ceux de vraies machines de rallye, ni celui des pneumatiques, etc etc). Visuellement, le jeu est propre et les menus font bonne figure. Si Milestone peut confirmer en affichant une capacité post-sortie de traiter les problèmes (notamment techniques) comme a su le faire Slightly Mad Studios sur Project CARS, alors c’est de bonne augure.

Sinon, DiRT revient 😉

Articles Similaires

Sébastien Loeb Rally Evo: Toutes les vidéos Loeb Experience

Monkey

Milestone nous rappelle qu’il est temps de tâter du Prototype dans SL Rally Evo

Monkey

Des prototypes arrivent en DLC dans Sébastien Loeb Rally Evo

Monkey