F1 2014Nos tests

Test de F1 2014 sur Xbox 360

Décidément Codemasters nous nargue avant de passer à la nouvelle génération de consoles ! Après un « nouveau GRiD » qui s’est avéré être Autosport et un DiRT 4 que l’on attend toujours, leur jeu de F1 2014 est resté sur la case Xbox 360 / Playstation 3 avant une version 2015 qui ouvrira enfin le bal sur Xbox One / Playstation 4. Alors, record du tour ou sortie de la voiture de sécurité ?

Nouvelle année, nouveau jeu

Depuis que Codemasters a pris possession de la licence officielle de la F1, le championnat a proposé son lot de nouveautés chaque année, permettant au jeu sensé le représenter,  de suivre ces évolutions. Ces dernières années nous avons eu de nouveaux circuits, de nouvelles écuries (en + ou en -) et les habituels « transferts » et ajouts/retraits de pilotes. Pour l’année 2014 cependant, le studio britannique a eu la lourde tâche de reproduire des changements profonds dans le championnat : adieu les V8 atmosphériques, bonjour les V6 turbo !

Si vous suivez la F1, vous savez que ces moteurs changent dramatiquement la conduite en raison d’une courbe de couple nettement plus grande. Ajoutez à cela une aérodynamique volontairement « réduite » et un système hybride 2x plus puissant (+160cv) et vous obtenez une F1 aussi différente que possible de celle des années passées. Ajoutez à cela de nouveaux tracés : le Red Bull Ring (un revenant) et Sochi, au pays de Vladimir, et vous obtenez un cocktail très excitant ! En tout cas sur le papier, la domination de Mercedes m’ayant totalement détourné des GP en direct…Mais bon, le jeu vidéo permet au moins d’altérer la réalité (non Lewis, tu ne gagneras pas)!

Nouveaux moteurs et vieux moteur

Le pilotage est toujours agréable, mélange de simulation pure et dure et d’accessibilité totale, tout dépend du niveau d’aides à la conduite activées. Avec la « totale » désactivée et en vue cockpit, l’expérience de jeu reste excellente et engageante, on peut alors se plonger dans la course et tenter d’atteindre les objectifs d’équipe, ce qui peut être très gratifiant sur les longs GP !

Avec les différentes vues disponible, il est possible de reproduire les tours vus à la TV presque à l’identique, la plus grosse différence viendra des inévitables « a-coups » dans la direction lorsque l’on joue à la manette (comme moi). Le couple supérieur du moteur turbo ne se ressent peut-être pas autant que prévu et les têtes à queue sont relativement rares, à partir du moment où vous savez ce que vous faites ! Voilà qui m’amène à l’introduction de ces fameuses nouvelles « power units » pour l’année 2014. Elles n’affectent pas le gameplay de façon dramatique en dehors de la sonorité très différente (et bien rendue) par rapport aux anciens moteurs et de la 8ème vitesse (qu’il ne faut pas oublier de passer en boite manuelle) !

Les week-ends de course suivent leur train train habituel, ce qui n’a rien de mauvais car c’est comme ça qu’ils se déroulent en vrai ! Essais, qualifications, course, objectifs de développement qui permettent d’améliorer la machine en cours de saison et de prendre l’avantage sur votre équipier. Malheureusement, un grand nombre d’éléments sont recyclés des éditions précédéntes (pas juste F1 2013). Les instructions venant des stands sont similaires voire, probablement, absolument identiques et certaines des cut-scenes, par exemple après la course, sont pareilles qu’F1 2012.

Plus égale moins ?

Si les monoplaces sont les reines du show, les arènes dans lesquelles elles évoluent sont au moins aussi importantes. Tout le monde connait Monza et l’adore probablement (à juste titre) mais il n’y a rien de mieux que de découvrir un nouveau terrain de jeu. Sochi, conçu par l’inévitable Tilke, reprend le feeling de plusieurs autres circuits notamment Abu Dhabi et Valence (oui le circuit déjà dead et enterré, tout comme Istanbul Park ou le GP d’Inde, de Corée, vous savez?). C’est un circuit sympa, plus intéressant que le véritable GP qui s’y est déroulé. Le Red Bull Ring est un revenant, autrefois appelé A1Ring, il favorise la puissance pure. Ajoutez à cela le retour en alternance d’Hockenheim (contre le Nurburgring) et vous passerez la majorité de la saison en terrain conquis pour peu que vous ayez l’expérience d’au moins 1 autre F1 par Codemasters.

Les modes de jeu sont classiques : Carrière, Championnat, Multijoueur, Ecran partagé et la saison en coopération. Le revenant n’est autre que le mode « défi » (challenge). Dans ce mode, vous affrontez des scénarios plus ou moins hardus qui vous récompensent par des médailles (or/argent/bronze) en fonction de votre succès. Le mode Season Challenge est également de retour, vous pouvez choisir un rival et tenter de le battre au meilleur de 3 tentatives.

F1 2014 ne peut pas être considéré comme un mauvais jeu mais difficilement comme un « grand » jeu non plus. Où est passé tout le contenu Classique ? L’arrivée des nouvelles monoplaces était-elle suffisante dans l’esprit des joueurs pour se passer des bolides, pilotes et circuits des années 80 et 90 ? Je pense qu’au contraire, l’arrivée de nouvelles époques (années 70) et circuits (Kyalami?) et pilotes (Sir Jackie Stewart!!) aurait-été un plus non négligeable pour une F1 qui, disons le, est véritablement à la croisée des chemins.

Articles Similaires

The Crew Motorfest, le test Hawaïen

Monkey

Test de DiRT 5 sur Xbox One X

Monkey

Test de Monster Truck Championship sur Xbox One X

Takumisensei