FlatOut 4: Total InsanityNos tests

Test de Flatout 4 Total Insanity sur Xbox One

2004, c’est l’année de sortie du premier Flatout par Bugbear Entertainment sur Microsoft Xbox. Acclamé par la critique, ce titre déjanté, arcade et super bourrin est resté dans l’esprit des joueurs comme un bon souvenir. Des suites en 2006 et 2007 ont marqué la fin de l’engagement du studio scandinave, créateur de la franchise. Désormais, ce sont les français de Kylotonn Games qui reprennent le flambeau avec la lourde tâche de raviver la flamme. Leur jeu: Flatout 4 Total Insanity!

Les souvenirs sont des choses puissantes, et pas toujours fiables. Nombre de joueurs qui (comme moi) ont adoré le 1er Flatout sur la 1ère Xbox s’en souviennent sans pouvoir se rappeler du moindre défaut. Les graphismes étaient géniaux (mieux vaut ne pas lancer une vidéo de l’époque maintenant), l’action était non stop et le fun à tous les étages. Comment est-ce que Kylotonn va t’il pouvoir réaliser un jeu à la hauteur de bons souvenirs? En reprenant les bases et l’essence de Flatout évidemment.

Parcourez le mode carrière pour débloquer de nouveaux monstres

Avant de se lancer dans du jet de mannequin écervelé, direction le mode carrière, composé dans Flatout 4 de nombreux championnats. La « concession » ou « casse-cession » du coin fait office de lieu idéal pour récupérer un premier tas de boue à utiliser comme bouclier contre 7 humains ou 11 IA probablement aussi déjantés que vous. Chaque Coupe est constituée de plusieurs courses et modes de jeu. Si les racers habituels chercheront à tout prix la première place, il existe d’autres moyens de remporter des dollars dans Flatout 4.

  • Meilleur casseur (100$)
  • Maitre artificier (200$)
  • Tour le plus rapide (300$)
  • Bulldozer (400$)

Si vous parvenez à combiner le fait d’être le plus destructeur, le plus explosif, le plus rapide et le plus bourrin, alors c’est un joli bonus de 1.000$ qui vous attend à chaque course. Bonne chance cependant! L’action en course est si prenante et les conditions si changeantes (débris sur la piste notamment) que vous aurez vite faits de vous concentrer sur un seul objectif (généralement la victoire)!

Customisez vos bolides

Après quelques restarts (il n’y a pas de niveau de difficulté pour l’IA mais l’imprévisibilité des courses fonctionne à merveille), c’est le retour en héro vers le menu principal avec davantage de cash et différents objets et tracés débloqués. A l’instar des anciens Flatout, il est possible d’améliorer son vieux tas de boue pour plus de vitesse (et carnage)! Les pièces modifiables comprennent le châssis, l’échappement, la boite de vitesses, le moteur, la nitro, les Roues et les freins.

Toutes ces améliorations ont évidemment un effet sur les performances de chaque véhicule, répertoriées en vitesse max, accélération, maniabilité, nitro, durabilité et puissance. Il est donc possible d’améliorer en fonction des forces/faiblesses de chaque véhicule ou selon votre style de jeu. Cependant, les améliorations rendront vos bolides meilleurs mais ne changeront pas vraiment leur « caractère », à savoir qu’une auto faible en durabilité ne devriendra jamais la meilleure dans cette catégorie une fois améliorée à fond. A un moment, il est temps de considérer l’achat d’un autre tas de boue.

Il existe d’ailleurs 3 catégories, Derby (pour les véritables tas de boue), Classic (pour les tas de boue retapés à neuf) et All Star (le top du top, façon Death Race). La liste n’est donc pas énorme mais vous pourrez tenter de vous démarquer avec quelques options de personnalisation dont des skins pour chaque voiture (5), une différente animation pour la nitro (12) et 7 klaxons différents (au moins en ce qui concerne la Theeg Derby Cookie).

Les prix vont évidemment vers le haut avec environ 10.000$ pour un bolide en classe Derby, 30.000$ pour une Classic et 60.000$ pour une All Star. Il va falloir courser!

Détruisez tout ce que vous pouvez

Le gameplay est à l’image des courses et bien dans l’esprit de la série. Oubliez les trajectoires idéales, les points de corde et de freinage, ici il s’agit de survivre à 3 tours de destruction par tous les moyens. La boite de vitesse est donc inévitablement automatique mais au moins, le titre ne nous fait pas l’affront de proposer des lignes au sol (chose qui devrait être retirée de tous les jeux de course à tout jamais) pour savoir où aller. Les pistes disposent évidemment de nombreux passages à découvrir pour maximiser ses chances de gagner. La direction des autos me semble relativement molle, avec une zone morte assez désagréable (effet bateau droite gauche droite gauche) mais quelque peu corrigeable dans les options.

Une fois la conduite comprise, il n’y a plus qu’un seul but: Détruire pour aller vite! Les destructions, contacts avec les adversaires et les sauts sont récompensés par de la nitro, de la vraie nitro! Dans de nombreux jeux, le fait d’utiliser la nitro est quasiment annulé par le fait que l’IA en utilise au même moment que vous, ce n’est pas le cas dans Flatout 4. Vous pourrez littéralement déposer les adversaires avec un gros boost de nitro mais eux aussi pourront faire de même. A noter que l’usage de la nitro rend le véhicule assez difficile à manier, il faudra donc préférer les lignes droites à moins que vous ne soyez désespérés!

De bons modes de jeu

Mais nous parlons de Flatout, donc il existe d’autres moyens de s’amuser, tout ne détruisant un max de trucs évidemment…

Le mode cascade signe le retour du bon vieux lancé de mannequins! Placé au volant d’un véhicule surpuissant, sans pare-brise et situé sur une rampe d’éjection, notre pauvre mannequin, qui n’est autre que le personnage que vous aurez choisi en carrière mais appelons le John Doe par respect pour sa famille, sera utilisé comme une bille de flipper pour effectuer le plus de dégâts possible sur différentes cibles! Il faut un temps d’adaptation pour bien gérer le déclenchement du saut et le mouvement en l’air. Ensuite, c’est un peu comme le mode carnage de Burnout, regarder l’étendue des dégâts! C’est fun et il existe 12 environnements prévus à cet effet.

Autres possibilités via le mode Arène qui propose 3 modes de jeu (Survivant, Gardez le drapeau et Match à Mort) dans 4 environnements différents (+ 3 ambiances par environnement) pour l’exutoire motorisé ultime! Si vous avez passé une mauvaise journée, ne dites pas un mot à qui que ce soit avant d’avoir passé quelques minutes dans un de ces modes de jeu hilarants et déstressant! Avec toutes ces possibilités, on oublierait presque le mode FLATOUT, fort de 42 épreuves à débloquer au fur et à mesure de votre progression dans le reste du jeu. Celui-ci combine divers modes de jeu tels que Match à mort, Cascade, Contre la Bombe et Carnage dans tous les environnements du jeu et avec de grosses récompenses à la clé.

Il y a du mieux techniquement

Visuellement, Flatout 4 Total Insanity ne casse pas 3 pattes à un canard mais le rendu est encore une fois dans l’esprit de la franchise. Les couleurs sont assez ternes et réalistes et l’animation est ok à défaut d’une fluidité idéale (jeu probablement en 30fps). Mais au moins, pas un pet de baisse de framerate ou de screen tearing même lorsque c’est véritablement l’apocalypse sur la piste. Par contre, l’aliasing est assez prononcé mais il est assez difficile de critiquer les développeurs à ce sujet, étant donné les fameuses faiblesses techniques de la Xbox One face à la concurrence.

Il suffit de regarder la liste des jeux de course véritablement irréprochables techniquement sur Xbox One pour comprendre que Flatout 4 Total Insanity n’est clairement pas celui qui porte le bonnet d’âne. Oui, comme vous, j’aimerais du 1080p et 60fps partout, tout le temps sur Xbox, mais pour cela il faudra attendre le Project Scorpio (il sera intéressant de voir ce que le mode Boost de la PS4 Pro est capable de faire avec Flatout 4).

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