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Test de Blur sur Xbox 360

Nouvelle ère pour Bizarre Creations avec le rachat par Activision depuis 2007, terminée la période PGR sous Microsoft, le studio anglais se lance dans le « multiplateforme » avec un jeu de course qui mêle conduite arcade avec armes à la Mario Kart mais dans un environnement réaliste : voici Blur.

Un mode carrière complet

La carrière de Blur est divisée en 9 chapitres dans lesquels il faut réussir un certain nombre d’épreuves afin de débloquer un affrontement face à un boss. Le jeu vous impose ainsi d’essayer les différents modes de jeu qu’il a à proposer et qui vont plus loin que la simple course…de toute façon, avec des armes, ça ne peut pas être une simple course !

Les modes de jeu sont les suivants :

  • Course (finir dans les 3 premiers et objectifs annexes)
  • Destruction (détruire un certain nombre de véhicules)
  • Point de contrôle (effectuer des tours seul dans un temps imparti)
  • Face à face (défier le boss selon ses règles)

Comme toujours, on part en bas de l’échelle avec les véhicules les plus lents, qui sont tout de même de très belles sportives. Il existe 4 classes (D-C-B-A) qui font lentement mais surement monter la sauce et grimper les vitesses de passage en courbe. Mais les chiffres de puissance et couple (Vitesse et Accélération dans le jeu), ne sont pas forcément les plus importants…le jeu précise également le niveau d’Adhérence et de Difficulté des bolides selon un barème à 5 barres, si une auto a 5/5 en accélération c’est une véritable balle !

Autre indice à ne pas prendre à la légère, l’indicateur de « Santé » du véhicule, qui représente sa résistance aux chocs et attaques dont vous serez victimes dans le jeu…d’ailleurs parlons armes !

  • Eclair : dépose des champs EM devant le groupe de tête, ralentissant quiconque passe à travers.
  • Mine : Larguée derrière ou lancée en avant, elle explose à l’impact et fait perdre le contrôle à la voiture.
  • Impact : Une attaque à courte portée qui repousse les voitures à proximité ou te protège des attaques.
  • Orbes : Tire jusqu’à 3 orbes qui infligent de lourds dégâts et poussent les voitures hors de leur trajectoire.
  • Surcharge : Un missile guidé qui retourne les voitures ; en mode inversé il permet de se défendre des attaques.
  • Nitro : Surcroît de vitesse, si ce bonus est utilisé en mode inversé, il permet de virer plus sec ou de réaliser un aérofrein.
  • Bouclier : Protège des attaques et des dégâts liés aux collisions.
  • Réparation : Restaure la santé de ta voiture, c’est indispensable quand les dégâts sont critiques.

Pour ceux qui trouvent tout cela un peu complexe, Bizarre a réalisé des tutoriels vidéos qui expliquent en détail comment le jeu marche, mais au final c’est assez enfantin et une fois qu’on s’est fait tirer dessus, on ne met pas longtemps à riposter ! Par ailleurs, même si c’est là un élément un peu « anti puriste », la présence d’armes rend le titre beaucoup plus stratégique que la plupart des jeux de course « traditionnels » et leur utilisation est critique en fonction de sa position sur la piste.

Comme précisé plus haut (objectifs annexes), la victoire n’est pas suffisante dans Blur, il faut également séduire « les fans » et ceux-ci sont assez exigeants ! Chaque épreuve juge votre progression en fonction de votre classement final bien évidemment mais aussi la réussite ou non de plusieurs « objectifs  de fans » qui sont variés et représentés sur le circuit par une icône spéciale. Remplir l’objectif de fan rapporte + de points et accroît d’autant votre progression dans les 25 niveaux du jeu en mode carrière.

Il y a donc de quoi faire dans la carrière de Blur et entre les 3 niveaux de difficulté elle a de quoi vous tenir en haleine pendant pas mal d’heures, surtout si vous êtes perfectionniste et avez des potes qui possèdent également le jeu, car hormis les modes multi (j’en parlerais bientôt), les possibilités « sociales » du jeu sont vraiment très intéressantes et bien intégrées en plus de constamment relancer l’intérêt.

BLUR = Gaming Social 2.0

Dans l’ensemble du mode carrière il est possible de « partager » sa progression avec le monde, que ce soit directement via le jeu (quand un ami le lance) ou via message Xbox LIVE mais aussi via les réseaux incontournables que sont Facebook et Twitter. Si vous êtes fier de votre dernier chrono ou du nombre de fans chopés sur une épreuve en particulier, il est possible d’en faire un « défi d’ami » que l’on peut envoyer à 1, 2 ou 3 amis via le LIVE. Il est également possible de choisir un « Rival » (dans sa liste d’amis) sur lequel calquer sa progression en carrière et voir qui est meilleur, si ce n’est pas vous, le GT de votre adversaire sera mis en avant en rouge…jusqu’à ce que vous le battiez ! Blur avec sa fonction « partager » révolutionne la façon d’interagir avec ses amis sur le LIVE ou sur l’internet et c’est à coup sûr une méthode qui sera reprise, revue et corrigée par d’autres studios tant elle semble excellente. C’est vraiment l’un des points forts du jeu.

Les modes Multijoueurs proposés

Bizarre Creations a fait fort pour la partie multi-joueurs de Blur, avec des tonnes de modes et des possibilités aussi bien via Xbox LIVE, que multi console, qu’écran partagé, quelque chose qui a quasiment disparu depuis la dernière génération de machines. C’est tout de même la catégorie Xbox LIVE qui comprend le plus gros morceau avec pas moins de 8 modes différents allant jusqu’à 20 joueurs en ligne. Les développeurs ont même pensé aux débutants avec le premier mode limité à 10 joueurs le temps de se familiariser avec la folie que Blur peut représenter en online. Avec 50 niveaux (contre 25 en carrière) à débloquer, les modes Online de Blur garantissent une durée de vie assez énorme. Une fois le niveau 50 atteint c’est loin d’être fini avec un nombre impressionnant de défis à réaliser en fonction du circuit, de la voiture, de l’arme etc etc…

Mes impressions…quand même!

Les graphismes sont un ton en dessous de Forza 3 ou même PGR4, on voit bien que Bizarre Creations a du concocter un jeu multiplateforme et donc n’a pas pu tirer profit des techniques spécifiques à la 360 pour un rendu au top…cependant, le jeu est loin d’être moche. Les modélisations des voitures/circuits sont bonnes, un brin fouillies pour les environnements mais le tout s’en sort très honnêtement. Un bon gameplay à la PGR ! On sent le poids des autos, les sensations de sous virage/ survirage sont présentes et réalistes. Les chocs entre autos sont « arcades » et c’est bien normal sinon chaque course se terminerait au premier virage !Excellentes musiques, excellents sons que ce soit pour les armes, les menus ou les bruits des moteurs ou encore de pneus. Les changements de surface se font entendre ainsi que les crashs qui rajoutent à la violence visuelle. La réalisation : du bon vieux Bizarre Creations, réalisation au top, tous les menus sont superbes, interactifs, pas un seul micro ralentissement ni même bug d’affichage, c’est du béton !

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