DiRT ShowdownNos tests

Test de DiRT Showdown sur Xbox 360

Codemasters et les jeux de rallye, c’est une affaire qui marche depuis 1998. Au fil des ans, ces jeux se sont toujours adaptés à la popularité du sport qu’il représentait, puis DES sports qu’ils représentaient en passant de « rally » à « rallycross » puis « offroad » et « gymkhana ». Aujourd’hui, ce serait plutôt « destruction » … de licence ?

Codemasters aime toucher à tout, c’est un éditeur-développeur avec le talent nécessaire pour représenter une licence de haut vol comme le WRC ou le FIA GT de façon très crédible et fun à la fois (on le voit d’ailleurs avec leurs jeux de F1). Mais généralement, les anglais préfèrent proposer un peu de tout dans leurs jeux. Race Driver GRiD  reste l’une des meilleures expériences de jeu de course jamais développée pour console. Presque toutes les catégories y étaient représentées ! Sans surprise, leurs jeux de rallye ont pris le même chemin, notamment après la tragique disparition de Colin McRae … tout ça pour dire que … de rally pur nous sommes passés à rally+drift+rallycross+trophy trucks+buggies+rally raid+gymkhana+xgames+(complétez à votre guise) pour des jeux qui s’éloignent de plus en plus de leurs origines.

Il était temps que ça cesse. Comment ? En créant un « spin-off », une sorte de cousin complètement taré qui ne veut pas entendre parler de notes de copilote et ne répond qu’à une seule commande : à fond ! DiRT Showdown est ce cousin et je suis ravi qu’il soit là, mais peut-être pas pour la raison que vous croyez.

The SHOW is about to go DOWN

Avec sa superbe présentation, DiRT Showdown vous accueille comme une Rockstar ! Quelques secondes pour remplir sa fiche d’identité, lier ses comptes Racenet et Youtube, choisir son pseudo et c’est parti ! Pour moi ce sera « boss » ! En effet, l’idée que le jeu m’accueille chaque fois en me disant « salut biquette » ne me disait pas trop. Pourtant, c’est bien au niveau « biquette » que l’on commence dès qu’on se lance dans le plat de résistance du jeu : le Showdown Tour.
Quatre niveaux de progression sont proposés : Spy Pro, All Star, Champion et Legend et chacun vous impose un bon nombre d’épreuves dans lesquelles il faudra décrocher un podium pour espérer continuer et atteindre la finale, synonyme d’accession au niveau suivant.

Les nombreuses épreuves sont l’occasion parfaite de s’essayer à tous les modes de jeu présents dans DiRT Showdown. Race Off, de la course, ne riez pas ce n’est pas si courant que ça ! Rampage, Smash Hunter, Hard Target, Eliminator, 8 Ball, Trick Rush, Knock out, Head to head et Domination. Dès le début on comprend que c’est davantage un jeu de survie qu’un jeu de conduite. C’était d’ailleurs assez évident dans la démo. Pas de compte tour, pas de compteur de vitesse, pas d’indicateur de vitesse enclenchée, pas de vue interne. Ici c’est gaz, boost, frein et, le plus souvent, crash. Le gameplay semble tout droit sorti de DiRT 3 et c’est probablement le cas, il a cependant été « simplifié » et dans les phases de Drift, il est désormais beaucoup plus simple d’enchainer sans partir en tête à queue (l’auto contrebraque toute seule).

Il n’y a pas que le gameplay qui rappelle DiRT 3, de nombreux tracés sont repris, simplement agrémentés de sauts et satanés murs de pneus un peu partout. Si vous aimiez DiRT 3 pour le rally, vous n’aimerez pas grand-chose ici. Si vous aimiez tout sauf le rally dans DiRT 3, vous allez adorer, mais en gros, ce ne peut être que du 50/50. Impossible que Codemasters rassemble toute sa fanbase sur ce titre.

Réalisation au top

Codemasters est passé maitre dans l’art de gérer toute l’interface d’un jeu vidéo et de relier toutes les phases de jeu, entre piste, temps de chargement, menu et la course, ou plutôt, le crash suivant. La musique s’enchaine parfaitement avec une belle diversité, entre électro et rock. Chose étonnante cependant, la majorité des autos du jeu sont fictives. Quelques épreuves typées « Hoonigan » proposent de vrais bolides, notamment Ford FIESTA et Subaru IMPREZA, mais pour tout ce qui fini souvent en lambeau, des bolides imaginaires sont mis à votre disposition.

Les voitures diffèrent par leurs statistiques dans 3 catégories, leur Puissance, Force et Maniabilité. Il est possible d’améliorer ses stats mais elles risquent de faire basculer l’auto en question dans la classe supérieure (D/C/B/A ). Le choix de l’auto peut sembler dérisoire dans ce genre de jeu mais il est en fait assez crucial. Dans le mode « Hard Target » ou tous les bolides IA tentent de vous tuer, une auto avec une bonne Force pourra résister à plus de chocs, ou une auto avec une meilleure maniabilité pourra en éviter plus…à vous de voir !

Au commencement du jeu, on sélectionne la difficulté et, sans surprise, celle-ci aura une incidence énorme sur la durée de vie du mode Showdown Tour, mais quoi qu’il en soit, après quelques évènements, on ressent déjà une certaine lassitude face à une IA criminelle. Il est temps de passer à autre chose ! Si vous voulez continuer les activités SOLO, un passage dans le mode Joyride est une bonne idée ! Ici, vous pourrez compléter des missions spécifiques et tenter de trouver des paquets cachés dans deux zones ouvertes au volant de bolides de Gymkhana. Ce genre d’objectifs était déjà présent dans DiRT 3 mais cette fois-ci, tout est plus ouvert et peu ou pas chronométré. Comme par le passé, il est possible de balancer ses meilleurs combos (ou crashs) en les envoyant vers Youtube via des clips de 30 secondes maximum.

Racenet – Social – Multi

Avec DiRT Showdown, Codemasters inaugure son « hub » Racenet, qui est le point de ralliement de tous les jeux du développeur anglais et ce, qu’elle que soit la plateforme sur laquelle vous jouez. C’est un endroit parfait pour jeter un œil à ses statistiques, comparer avec ses amis et s’envoyer des défis. Au delà des défis qu’il est possible de s’envoyer directement depuis le jeu, Racenet propose des évènements pour toute la communauté auxquels il est possible de participer directement depuis le jeu avec récompenses uniques à la clé !

Racenet communique aussi toutes les nouveautés du jeu depuis le menu principal. Ce genre de système s’est démocratisé ces dernières années et la méthode Codemasters, si elle n’est pas révolutionnaire, est extrêmement bien exécutée alors si vous n’avez pas encore de compte Racenet, je vous conseillerais d’aller vous inscrire (gratuitement) en cliquant ici ! Restent les modes multijoueurs, ils sont probablement LE vrai plat de résistance du jeu. Avez-vous déjà participé à des courses de rallycross dans DiRT 3 ? Avez-vous remarqué comment tout le monde vous défonce au premier (et dernier) virage sans pitié ? Et bien DiRT Showdown légitimise ce genre d’actions indignes de la course automobile mais ô combien appréciées par les joueurs virtuels. Je ne peux m’empêcher de penser que DiRT Showdown a été crée suite a une analyse des données de DiRT 3 par les développeurs pour « laisser ceux qui veulent jouer sérieusement tranquilles ». Sérieusement, pensez-y 2 secondes.

Défoncer tout le monde sans risquer de recevoir des messages de haine et des downranks sur le Xbox Live, le rêve ! Différentes « listes » sont présentes que vous vouliez avoir un accident en faisant la course ou du drift ou en tentant de défoncer les autres concurrents. Demolition, Hoonigan, Course et Party sont au programmes des réjouissances en ligne et le tout est ô combien plus fun face à des humains qu’en solo ! On en vient même à espérer que le solo complet puisse être joué en ligne, ok ça serait ardu, mais plus fun aussi.

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