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Test de Need For Speed ProStreet sur Xbox 360

Franchise indéboulonnable du géant Electronic Arts, Need For Speed revient comme chaque automne grâce au travail de plusieurs studios ce qui permet à l’éditeur de ne jamais relacher ses efforts et de fournir un « nouveau » jeu année après année.

test-Need-For-Speed-Pro-Street-01A ses débuts, la série des NFS a surtout brillé en proposant des véhicules de luxe dans des environnements variés et en extérieur, ensuite le tuning s’en est mélé et NFS est passé « Underground » puis « Most Wanted » et « Carbon » en offrant un environnement ouvert, souvent la nuit, et des courses sauvages qui vaudraient quelques millers de dollars et plusieurs années de taule à quiconque voudrait tenter de les reproduire sur la route, au moins aux USA. Need For Speed Pro Street change tout cela en empruntant le chemin des véritables courses de rues qui se rapprochent de la légalité via de « vrais » circuits beaucoup plus sûrs pour tout le monde. Volonté de renouvellement de la série ou forcing du lobby de la sécurité routière aux Etats-Unis? A vous de juger!

Weeeeeesh ! Mon pote Ryan Cooper !

Ryan Cooper c’est vous, un ancien des courses clandestines qui a lui aussi « évolué » vers le nouveau statut du street racing, mais si vous étiez un roi dans les rues, vous ne valez rien sur de vrais meetings, en tout cas pas encore! Il va donc falloir faire vos preuves dans différentes courses contre plusieurs teams bien huilées afin d’obtenir le droit de défier « The King »: Ryo Watanabe, un jeune pilote suffisament egocentrique pour vous donner en vie de vite aller lui botter le pare choc arrière! Voilà pour l’histoire! Pas franchement folichon mais elle a le mérite de planter le décor et c’est assez bien fait. Un bon point.

Après l’excellente présentation vidéo, le menu principal s’offre à vous avec différentes possibilités: Carrière, le mode principal, Jour de course qui est en fait le mode Online (ou OFFline) et partie rapide pour sauter direct derrière le volant, restent les classements, options et le mode « Partager » sur lequel je reviendrais un peu plus tard. Le tout est très « stylisé », un peu comme dans Skate et semble marquer la nouvelle direction du « Staïle Electronic Arts »!

Une fois dans le mode carrière on peut commencer à se faire une idée du gameplay du jeu au volant d’une Nissan 240SX américaine (la pire possible car sans turbo et « seulement » 140CV), On reconnaît tout de suite le gameplay qui est utilisé depuis NFS Underground, on sent très bien le poids de la voiture, à basse vitesse la direction est lourde et elle « s’allège » à mesure que vous gagnez en vitesse. Bon c’est pas Forza Motorsport mais c’est pas Burnout non plus et au bout du compte le jeu offre un compromis très sympa qui demande un temps d’adaptation et donne l’envie de rouler pour maitriser le pilotage.

test-Need-For-Speed-Pro-Street-02Pour se sentir parfaitement maitre du véhicule, NFS Pro Street propose 3 niveaux de difficulté (assistances au freinage et ligne idéale en font partie) et 4 vues: externe proche et lointaine (qui s’éloignent avec la vitesse), vue pare-choc et vue « capôt à gauche »…cette dernière est vraiment très sympa et permet de ressentir de bonnes sensations en course et aussi une bonne visibilité lors des Drags. Petite subtilité: l’embrayage! En effet le jeu gère l’embrayage et peut nous faire regretter une fois de plus, pauvres joueurs Xbox 360, que Microsoft n’ai pas permis l’adaptation du volant Logitech G25 (Double force feedback, rotation 900°, boite manuelle avec grille en H ET pédale d’embrayage!)sur la console. (Message perso: Bilou, si tu me lis, même via Babelfish translator, REND LE G25 COMPATIBLE!!)

Cela mis à part je suis certain que le volant Xbox 360 doit être très sympa avec le jeu, pour les sceptiques et possesseurs du volant, essayez la démo. De relativement accessible au début, la conduite devient ensuite musclée puis très technique lorsque vos machines gagnent en puissance, ce qui permet à « NFS PS » de proposer un défi continu quelque soit votre niveau (en carrière ou de joueur), ajoutez à cela la gestion des dégâts plus le coût des réparations et vous voilà face à une bon challenge à chaque sortie.

Mais que fait la police ?

On peut classer les types de course en 3 catégories: le Grip (les courses traditionelles), le Drag (0 à 400m que tout le monde connait) et le Drift, sorte de patinage artistique du sport auto et qui dispose ici d’un mode inédit. Les 2 premières catégories proposent quelques variations comme le contre la montre (être le plus rapide sur un tour), la course de zone (être le plus rapide sur chaque zone du circuit) ou encore le 0 à 800m pour le Drag qui demande des réglages bien préparés. Les apprentis tuners seront d’ailleurs contents de savoir qu’à Pro Street les réglages ont une vraie influence sur le comportement du véhicule et c’est un plaisir de chercher le compromis parfait pour chacun de vos véhicules, ces réglages sont appelés « maquettes » dans le jeu et chaque véhicule peut en avoir 3, en gros, 3 set ups par véhicule et par type d’épreuve que l’on souhaite disputer avec la voiture en question. Petit bémol, il est impossible de tuner votre voiture pendant un meeting, il vous faudra le quitter, retourner au garage et revenir sur le meeting en espérant avoir trouvé la formule magique, en même temps vous aurez perdus vos résultats en cours (mais pas votre argent)…un peu frustrant mais disons que c’est une façon détournée d’allonger la durée de vie!

test-Need-For-Speed-Pro-Street-04Ceci m’amène au « Tuning » au sens général du terme, pour chaque véhicule, de nombreuses pièces sont disponibles: mécaniques (turbo, suspensions…) et esthétiques (jantes, carrosserie…). En ce qui concerne l’esthétique, le système « Autosculpt » est de retour et permet de « modeler » l’aéro de votre caisse selon vos besoins et tout y passe! Vous pouvez élever, rabaisser, allonger un aileron, grossir une sortie d’échappement pour la rendre plus impressionnante, agrandir l’entrée d’air de votre parechoc avant etc etc, le tout ayant des répercussions sur la performance générale du bolide, un véritable jeu dans le jeu, surtout que l’Autosculpt est disponible sur toutes les pièces, quelle que soit leur marque.

Le Grip donc est très sympa et représente un bon 75% des épreuves que vous rencontrerez, le Drag est lui aussi très bien réalisé, il est possible et même fortement conseillé de faire chauffer les pneus (burnout) avant la course pour maximiser le grip, ensuite, tout est une question de reflexes pour passer les rapports au bon moment et ne pas oublier la nitro! Le Drift dispose d’une physique particulière qui a de quoi dérouter au début, encore une fois c’est avec la « lourdeur » de la machine qu’il faudra jouer pour enchainer les « appel-contre appel » et réaliser un drift incessant du début à la fin du tracé.

Quelque soit le type d’épreuve dans laquelle vous décidez de vous lancer, les circuits sont intéressants, variés (véritables circuits, tronçons d’autoroute, docks de port, base aérienne…) et le design général est vraiment très appréciable. Au début je trouvais les graphismes bien pâles par rapport à ce que EA nous avait fait miroité durant de nombreuses semaines avant la sortie du soft, voilà pourquoi je vous donne une petite astuce: diminuez tout de suite la luminosité (qui est à 100% par défaut) aux alentours de 50%, vous obtiendrez une qualité d’ensemble bien plus « réaliste » et agréable à l’oeil et mention spéciale à la fumée qui est simplement la meilleure vue dans un jeu de ce type.

test-Need-For-Speed-Pro-Street-05Impossible ensuite de ne pas parler de l’ambiance, en mode carrière ou (à un niveau moindre) durant un race day online ou offline, l’ambiance et l’animation d’un week-end de courses « semi-pro » est très bien rendue, à ce petit jeu là, Pro Street s’impose très aisément dans le genre, il y a constamment de l’animation entre 2 courses que ce soit de la part du DJ super méga cool weeeeeesh (top respect cimer), de la foule qui passe ou de la caméra qui, lorsque vous restez immobile, efface le menu est bouge sensiblement ce qui accroit encore la sensation de « vie »! Malheureusement sur le bord de la route on a du mal à réellement sentir un quelconque engouement et on reste loin de la « folie » d’une course à Moto GP 07. Les bruitages des voitures sont par contre très bons, moteur, transmission, dégâts…mais l’évolution semble inexistante contrairement à un Forza Motorsport 2, je m’explique: j’ai offert à ma bonne vieille Nissan un Turbo HKS stage 3, ce qui a boosté la puissance de 140 à 170CV et j’ai aussi modifié l’échappement, mais le bruit ne semble pas avoir changé…dommage…attention, l’ensemble reste quand même très correct! EA oblige, la soundtrack est de grande qualité avec 37 titres d’une multitude de genres entre rock, rap, pop et electro, il y en aura surement quelques uns qui vous plairont et que vous pouvez choisir de privilégier.

Sixième vitesse

Avec tout ces atoûts NFS Pro Street a vraiment de quoi plaire, le mode principal vous prendra de longues heures car la domination d’un des meetings de chaque Team (Battle Machine, R3act, Super Promotion, Nitrocide, Rogue Speed, G Effect et Noise Bomb), tous dans des environnements et atmosphères différents, vous demandera souvent d’investir ou de réinvestir histoire de rayer du haut du tableau le nom des autres rois de la discipline.

test-Need-For-Speed-Pro-Street-03En plus il est possible via les « Jours de Course » de proposer de véritables événements à jouer immédiatement seul, en multi offline ou en online, une fois crée et les restrictions appliquées, vous pouvez le sauvegarder et le mettre à la disposition de n’importe qui sur le LIVE! La même chose s’applique pour les véhicules, vous pouvez créer une supercaisse et la partager avec vos amis ou autres grâce au système Online de la Xbox 360 (c’est le fameux mode « Partager »)… et j’allais oublier! Pro Street propose un mode photo très basique et c’est bien dommage…seules les commandes de rotation et de zoom/dézoom sont disponibles…bien loin de Forza 2 ou PGR4 (les 3 images principales proviennent du mode photo), je pourrais dire la même chose de l’éditeur de livrée qui ne dispose pas de fontion « recto-verso », il faut donc se retaper à l’identique le coté gauche vers le coté droit…pas cool…par ailleurs il arrive de regretter le bon temps où on pouvait se balader librement dans un environnement ouvert ou à la limite avoir la possibilité de rejoindre soit même les différentes épreuves mais cela ne correspondait pas avec la nouvelle direction qu’EA a voulu donner à son jeu de course phare.

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