La première constatation, avant même de lancer la démo…Turn10 l’a fait! Ils ont réussi à nous sortir la 3ème version de leur franchise star pour l’année 2009, le timing est respecté et la masse de travail n’a pas freiné l’équipe américaine!
Pas plus tard qu’hier, un pote me montrait la vidéo d’un « délire » sur Forza Motorsport auquel j’avais participé, c’était en 2006. 3 ans plus tard nous jouons à Forza 3, incroyable mais vrai.
La démo donc!
Tout d’abord; les menus sont sublimes, quand on sélectionne une auto le logo du constructeur s’affiche en grand, la classe. Surtout que les autos ne sont pas ridicules…mais le plus important c’est bien l’action et le ressenti sur le circuit…direction le « vieux chemin » de Montserrat en Espagne, long de 2.9km.
Premières impressions en courses: le décor est magnifique, les autos le sont moins, c’est mon avis! Les images qui nous ont été montrées jusqu’à présent me semblent plus belles, plus propres, lisses, que ce qui s’affiche sur ma TV HD. L’explication on la connait depuis, Forza Motorsport 3 propose 3 « types » de définition des autos:
- Une super haute, pour les menus
- Une haute, pour les replays et photos
- Une normale, pour les courses
Attention, le résultat reste très beau et largement au dessus de Forza 2 mais quand Dan Greenawalt annonçait le « plus beau jeu de course toutes consoles confondues« , il allait un peu trop loin à mon sens…mais le jeu se rattrape sur d’autres points…
La physique des véhicules est incroyable. L’arrivée de nombreuses options pour aider les novices à « apprécier » le jeu pouvait laisser craindre d’un glissement vers un titre plus « arcade » et ce n’est pas du tout le cas, pourtant, le jeu est plus « simple » que son prédécesseur.
Le poids de chaque auto est beaucoup mieux ressenti ainsi que le transfert de masse, les freinages semblent beaucoup plus « réalistes » et les autos offrent un niveau de grip, même sans aucune aide, bien supérieur, notamment la Ferrari California, fermement plantée sur ses roues arrières…jusqu’à ce qu’on cherche la limite.
Si les autos sont plus « accessibles » donc, il est toujours très dur de les pousser à la limite et chaque centième doit se mériter avec une conduite millimétrée. Même à la manette, le ressenti est bluffant et Turn10, en choisissant le tracé de Camino Viejo, fait briller ce moteur physique version 3. Le travail des pneus et des suspensions est très supérieur à Forza 2, la sensation de « connexion » avec la route est donc décuplée sur ce circuit qui comprend des bosses, des montées, des descentes, des courbes lentes et rapides et des enchainements techniques.
Chaque auto se comporte très différemment, comme tout « connaisseur » s’y attendrait et on a déjà envie d’acheter des autos et des les transformer en machines à sensations!
Ces impressions viennent du mode hotlap, où j’ai passé la majeure partie de mon temps dès qu’il a été débloqué.
Les courses « classiques » apportent aussi leur lot d’enseignements et permettent de voir en course des autos non selectionnables.
La difficulté semble bien ajustée voire un peu faiblarde, même en « difficile » pour les habitués de Forza. L’IA semble bonne et consciente de notre présence en course, notamment quand la meilleure trajectoire est prise mais comme toujours, le challenge numéro UN sera sur le Xbox LIVE, face à de « vrais » pilotes.
Rendez-vous fin octobre!