DiRT 4Nos tests

Test de DiRT 4 sur Xbox One

Six ans après la sortie de DiRT 3 et un peu plus d’un an après celle de DiRT Rally, cette semaine marque la sortie mondiale du très attendu DiRT 4 sur Xbox One, Playstation 4 et PC. On nous a annoncé un jeu dans la lignée des premiers DiRT avec les améliorations apportées par le dernier opus de la franchise. A quelques jours de sa disponibilité, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir notre test de ce DiRT 4 tiré de la version Xbox One du titre.

Bien plus simple qu’un DiRT Rally

Vous vous souvenez lorsque je disais de DiRT Rally avait un gameplay qui ne laissait pas la place aux erreurs ? Et bien dès les premières minutes de jeu, on se rend compte instantanément que DiRT 4 est bien moins exigeant. Ceux qui se plaignaient de la difficulté de DiRT Rally seront ravis d’apprendre que le titre propose un gameplay bien plus proche de DiRT 3, donc bien plus arcade. A la fin de votre première course, le jeu vous proposera un mode de difficulté qui se rapproche de votre manière de jouer. Mais il vous est possible de tout paramétrer à votre guise si vous le souhaitez. Difficulté de l’IA, nombre de redémarrages, contrôle de stabilité, antiblocage des roues, antipatinage, à vous de trouver la bonne configuration. Mais le problème est que même en difficulté maximale des adversaires et avec des aides de conduites désactivées, le jeu est d’une simplicité déconcertante. Vous finirez sans trop de difficulté les étapes de rallye en tête. Il n’y a que dans les modes de jeu où vous êtes plusieurs sur la piste que ça se complique puisque l’IA n’hésite pas à vous rentrer dans le lard. On se surprend vraiment à accélérer à des endroits alors que dans DiRT Rally, la moindre bosse ou le moindre virage en aveugle nous faisait serrer des fesses et relâcher instinctivement l’accélérateur. J’ai été aussi étonné de l’efficacité des freins qui m’ont sauvé un nombre incroyable de fois alors que je me voyais déjà au fond d’un ravin ou dans le mur de la maison d’une pauvre grand-mère en traversant les ruelles d’un village à toute allure.

Mais rassurez-vous ! Le jeu propose tout de même une petite difficulté et pas des moindres. Celle-ci vient du système de génération de spéciales qui est peut-être LE gros point positif de ce DiRT 4. Alors certes vous n’allez pas pouvoir créer votre tracé de A à Z comme si vous étiez sur Trackmania mais le système reste juste excellentissime. La création d’un tracé se déroule de manière ultra simple ! Étape 1 : Choisir un environnement entre l’Australie, l’Espagne, la Suède, Les États-Unis et le Pays de Galles. Bon, on se demande où est passé la Finlande, LA destination préférée des joueurs avec ses bosses qui nous faisaient décoller sur des dizaines de mètres. On espère la revoir dans une mise à jour prochaine ! Chaque destination dispose d’un revêtement unique avec de la terre, de la neige ou de l’asphalte et bien-sûr des décors qui lui sont propres. Étape 2 : Choisir la longueur de la spéciale. Étape 3 : Choisir sa complexité. Et pour finir, étape 4 : choisir l’heure du jour et la météo. Vous voulez de la difficulté ? Essayez donc de mettre la longueur et la complicité au maximum ! Vous allez vous retrouver avec des spéciales pouvant faire plus de 18km de long avec un nombre de virages tout simplement incroyable dont certains vraiment traitres. De la sorte, c’est votre concentration qui sera mise à l’épreuve car des spéciales de plus de 10 minutes en essayant d’être à fond tout le temps, c’est du sport ! On se demande comment font les vrais pilotes de rallye… Si vous générez une spéciale qui vous semble être la meilleure, il vous est possible de la partager avec vos amis ou de la sélectionner lors de vous parties en ligne. Vous pouvez bien évidement récupérer celles créées par les autres joueurs. Mais le système de Codemasters est perfectible : On peut regretter qu’il soit impossible de régler manuellement le dénivelé et que dans les longues spéciales on retrouve certaines sections qui se répètent.

Du coup avec cette simplicité dans le gameplay, vous roulez avec un bonus de difficulté assez élevé ce qui vous fait gagner bien plus d’argent. Tous ces crédits amassés vous permettent de faire pas mal de choses. Pour commencer, vous pouvez agrandir votre collection de voitures qu’elles soient neuves ou d’occasion. Chez les concessionnaires, vous retrouvez les voitures les plus récentes comme la Ford Fiesta de Rallycross ou la Hyundai R5. Dans les petites annonces, vous tombez plutôt sur des vieilles connaissances avec des kilomètres au compteur comme la Peugeot 205 GTI, la BMW M3 E30 ou la Lancia Delta S4. En tout, ce sont plus d’une cinquantaine de voitures qui vous attendent dans le jeu ce qui n’est pas mal du tout. Comme dans DiRT Rally, vous pouvez aussi monter votre propre staff. Vous devez embaucher des ingénieurs qui travailleront sur vos voitures entre les étapes et courses, des agents en relations publiques qui vont négocier des contrats pour vous mais aussi des copilotes et des spotters pour les courses Rallycross et Landrush. Chaque membre du staff signe un contrat à durée limitée et réclamera une part de vos gains en course. Chacun dispose de points positifs et négatifs et vous devez aussi faire en sorte à ce que tout ce beau monde en harmonie. C’est pour cela qu’il faut aussi dépenser des crédits dans l’amélioration des installations de votre écurie. Agrandissement du garage, un atelier et des outils plus modernes, investir dans la recherche et développement, les possibilités sont nombreuses. Et comme toute équipe qui se respecte, vous pouvez choisir les couleurs et les décorations de vos voitures mais aussi négocier des contrats afin que de grandes marques aient leurs logos placardés sur vos véhicules. Si vous remplissez en plus des objectifs qu’elles vous donnent, vous gagnerez des crédits supplémentaires en plus.

Des disciplines en veux-tu en voilà !

Avec le générateur de spéciales, l’autre point positif du jeu est la diversité de ce qu’il propose. En plus des milliers de spéciales de rallye que vous pouvez faire avec des voitures modernes ou historiques, il vous est possible comme dans DiRT de faire des courses de Rallycross endiablées. DiRT 4 propose le contenu officiel du FIA World Rallycross Championship. Vous retrouvez donc des tracés comme Lohéac en Bretagne ou Lydden Hill en Angleterre sur lesquels vous pourrez piloter des RX Super 1600, des RX2 ou alors les monstres de la catégorie RX Supercars ou du célèbre groupe B. Avec cela, vous avez aussi la discipline du Landrush dans laquelle vous pouvez conduire des buggys, des stadium trucks ou des Crosskart dans des arènes aux États-Unis et à Baja au Mexique. On regrettera tout de même le manque d’environnements qui se limitent à trois dans cette discipline même si chacun propose quatre tracés différents.

Le meilleur dans tout ça est que les quatre disciplines proposées par le jeu sont jouables en ligne ! Avec huit autres joueurs vous pouvez vous lancer dans des parties endiablées en Landrush ou en Rallycross ou bien les défier en fantôme dans une spéciale que vous aurez créé ou généré aléatoirement. Vu que le jeu n’est pas encore sorti officiellement à l’heure où j’écris ces lignes, il n’y a pas grand monde en online. Mais le peu de parties faites ont été jouées sans lag et nous sommes impatients de faire du Landrush ou du rallycross pour voir ce que ça donne à plusieurs. Par contre nous avons là encore un jeu qui ne propose pas de bots en ligne pour compléter les grilles. Jouer qu’à deux sur des pistes à huit ce n’est pas marrant du tout…

Pour finir, vous pouvez aussi aller faire un tour à Dirtfish, une aire de jeu de plusieurs kilomètres carrés sur laquelle vous pouvez vous entrainer avec la DiRT Academy avec des leçons de pilotage qui vont vous apprendre à manier les divers types de véhicules. Il vous est aussi possible de tenter de remporter des médailles d’or sur des défis contre la montre ou destruction dans lesquels vous devez briser un maximum de blocs dans un temps imparti avec un style de pilotage à la gymkhana.

Techniquement en dessous de DiRT Rally

Vous vous souvenez lorsque je disais de DiRT Rally tournait sans problème en 1080p et 60Fps que ce soit sur Xbox One et Playstation 4 ? Nous pensions que pour un titre sorti un an après on allait avoir la même chose mais au final, ce n’est pas le cas malheureusement… Au début je ne m’en rendais pas compte du tout puisque le Motion Plus de ma TV Samsung arrive à le corriger mais le jeu souffre de baisses de framerate ce qui est assez désagréable surtout lorsque l’on a été habitué à un opus précédent qui n’en avait pas la moindre !!! Ce n’est pas la fin du monde mais les jeux de course font partie des titres qui se doivent d’avoir un framerate stable quoi qu’il arrive. En plus de cela j’ai tout de même trouvé que le jeu été visuellement un poil en dessous de DiRT Rally ce que j’ai aussi du mal à comprendre. Les décors et surtout les arbres scintillent beaucoup et les tracés sont bien moins détaillés que ce que l’on a pu voir. Est-ce que cela est dût au fait que les spéciales soient générées par le système de jeu et non travaillées individuellement avec un souci du détail ? Pour ma part je ne vois pas d’autre raison. Il faut savoir aussi que le jeu n’a été annoncé il y a que cinq mois par les équipes de Codemasters et on se demande combien de temps ils ont passé sur le développement du titre. Bref, on espère fortement que Codemasters va nous sortir un bon patch day one pour le jour J afin de corriger au moins ces soucis de framerate.

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