MotoGP 17Nos tests

Test de MotoGP 17 sur Xbox One

Comme chaque année, Bandai Namco Entertainment et les studios italiens de Milestone proposent un nouveau volet de MotoGP, le jeu officiel du Championnat du monde éponyme. Un framerate à 60Fps, un nouveau mode carrière de manager, un contenu imposant, ce nouvel opus nous promet pas mal de bonnes choses pour cette année. Mais qu’en est-il vraiment ? Vous retrouverez ci-dessous mon avis sur le jeu dans sa version Xbox One.

Vivez la saison 2017 du MotoGP du côté pilote et du côté manager

Vous vous en doutez, MotoGP 17 reprend l’ensemble des pilotes, des écuries et des circuits de la saison 2017 que ce soit du Moto3, Moto2 ou de la catégorie reine. Vous avez même accès au championnat Red Bull Rookies Cup en prime. En plus des modes dans lesquels vous pourrez faire des courses rapides, des championnat personnalisés, du contre la montre et du multijoueur en écran partagé, MotoGP 17 propose deux modes de jeu principaux : Le mode carrière et le mode carrière de manager.

Dans le mode carrière qui reste très classique, avant de côtoyer les plus grands en MotoGP, vous devez faire vos preuves dans les catégories inférieures. Après avoir créé votre pilote en choisissant son identité et ses accessoires, vous débuterez dans le championnat Red Bull Rookies Cup où tous les débutants se retrouvent. A partir de là, vous avez des objectifs à remplir et des courses à gagner afin de prouver votre valeur et peut être changer d’écurie ou passer au rang supérieur. Votre seul but étant bien-sûr d’atterrir en catégorie reine et d’affronter des Rossi, Márquez, Viñales ou Zarco.

L’autre mode de jeu est un peu plus complet car en plus de participer à de nombreuses courses, vous endossez aussi le rôle de manager.  Sur plusieurs saisons, vous devez donc gérer une écurie de A à Z. Vous commencez au bas de l’échelle et après avoir paramétré votre team, vous devez choisir votre première moto avec le peu de crédit que vous possédez. Au début vous n’avez pas accès à des foudres de guerre mais il faut vous débrouiller avec et faire en sorte de remplir des objectifs afin de gagner un maximum de crédits et faire évoluer votre écurie. Des crédits, il en faut pas mal car à la manière d’un DiRT Rally, vous devez gérer vos pilotes, les frais de gestion, le coût des réparations et tout un staff en plus d’un calendrier chargé ! Ingénieurs, analystes, marketing, sponsors, préparateurs physiques ou encore nutritionnistes, il vous faut signer pas mal de contrats pour embaucher tout ce petit monde. En contrepartie de votre investissement, les performances de votre monture seront accrues et vous gagnerez plus de réputation et de crédits. Si vous enchainez les bons résultats, alors les sponsors se battront pour avoir leur logo sur votre moto ce qui veut dire plus de crédits. Au fur à mesure de votre avancée dans cette carrière de manager, vous aurez accès à de nouvelles motos plus performantes mais votre but sera avant tout de passer en Moto2 puis en MotoGP. Au final, j’ai trouvé ce mode bien plus intéressant que la carrière standard mais la seule chose vraiment dommage c’est qu’en plus d’être manager, il faut être aussi le pilote. Pour ce genre mode, je verrais plus un gameplay à la B-Spec comme dans Gran Turismo dans lequel vous donnez des consignes de courses à vos pilotes contrôlés par l’IA. Dans ce cas, on aurait là un vrai mode manager.

A tous ces modes, vous pouvez aussi ajouter toute la partie multijoueur. En plus de pouvoir créer son grand prix et son propre championnat en ligne avec tous les paramètres que vous souhaitez, il vous est possible avec un ami de faire une saison complète en coopération ce qui est plutôt une très bonne idée de la part de Milestone.

Vous aurez compris qu’avec tous ces modes, la durée de vie du jeu est quasi infinie et qu’il y a de quoi faire ! Il n’y a rien à reprocher au jeu de ce côté ni au niveau de son contenu. Car en plus de proposer une bonne sélection de motos des trois séries du championnat, les développeurs ont rajouté la catégorie MotoGP Historical dans laquelle vous retrouvez des pilotes mythiques et leurs motos comme Valentino Rossi et son Aprilia RS125R, Olivier Jaque et sa Honda NSR ou encore Shinya Nakano et sa Kawasaki ZX-RR. En gros, le jeu doit proposer plus de 200 motos au total ce qui est assez énorme.

Pas grand-chose à redire du côté du gameplay

Les jeux de moto ne courent pas les rues donc à part Ride de temps en temp et un MotoGP chaque année, je passe bien plus de temps sur les jeux de voiture qui sont bien plus nombreux. Du coup, les premiers tours de piste sont tendus entre les zones des freinages et les trajectoires surtout si vous vous mettez en tête de foncer directement en catégorie reine. Il y a aussi le fait qu’une grosse partie des circuits présents dans le jeu ne sont disponibles principalement que dans les franchises MotoGp ou F1 de Codemasters donc ils nécessitent un apprentissage supplémentaire si vous n’avez pas l’habitude de rouler dessus.

Avant de chevaucher les monstres de Valentino Rossi ou Andrea Dovizioso, il vaut mieux se faire les dents sur le championnat Red Bull Rookies Cup ou en Moto 3 avec des engins de 250cm3. Même si ces petits bolides atteignent facilement les 250km/h, ils sont bien plus pratiques pour apprendre à se servir correctement des freins avant et arrière et pour prendre les meilleures trajectoires possibles pour perdre le moins de temps. Parce que je peux vous dire que si vous mettez l’IA au niveau max, vos adversaires ne vous laisseront aucune chance. Le moindre freinage précipité et vous verrez s’engouffrer plusieurs adversaire d’un coup dans le virage et la sanction sera la même si vous ne prenez pas les bonnes trajectoires.

Je vous rassure, vous pouvez paramétrer la difficulté du jeu comme vous le souhaitez. En plus du niveau de l’IA, vous pouvez activer ou non les dégâts, l’usures des pneus, les chronos de pénalité ou les drapeaux de pénalité. Il vous est aussi possible d’activer l’aide au freinage, celle à la direction, le couplage des freins ou les lignes d’aide au sol et dans tous les cas, plus vous rendez le jeu difficile, plus vous gagnez des bonus de réputation. Je pense qu’avec toutes ces options de difficulté, les développeurs devraient rajouter un mode ultra réaliste dans lequel le pilote ne réapparait pas comme par magie au milieu de la piste après une sortie de piste. Ce serait bien mieux de le voir pousser sa moto avec l’aide des commissaires pour repartir non ? Toutes ces options permettent tant aux débutants et qu’aux habitués de la saga de joueur au jeu ce qui est plutôt mal.

Techniquement, un jeu Milestone quoi…

Je dois dire qu’après avoir joué à MXGP 3 il y a quelques jours, un titre sur lequel je n’ai pas pu passer plus d’une demi-heure, je m’attendais à une nouvelle déception avec ce MotoGP 17. Malheureusement avec Milestone on commence à en avoir l’habitude… Mais je dois dire que je m’attendais à pire même si le jeu n’est pas non plus une tuerie visuelle. Les studios italiens nous ont promis le 60Fps sur toutes les plateformes. Je ne sais pas ce qu’il en est sur Playstation 4 et PC mais sur Xbox One ce n’est pas tout le temps le cas. Plus vous avez de motos à l’écran, plus le jeu subi des baisses de framerate. En contre la montre, vous n’allez avoir aucun problème puisque vous êtes seul mais en course c’est autre chose surtout en Red Bull Rookies Cup où plus d’une trentaine de motards s’affrontent. En MotoGP où il y en a deux fois mois, les baisses sont un peu moins fréquentes sauf si vous vous retrouvez dans un groupe avec plusieurs autres adversaires.

Pour la modélisation des motos, rien à redire puisque qu’elle est impeccable même si comme pour Ride 1 et 2, il arrive aussi à Milestone d’oublier des pièces comme les échappements. Rien de bien méchant qui ne peut être corrigé par une mise à jour. Pour ce qui est des pilotes ce n’est pas mal non plus puisque leurs mouvements sont assez fluides et réalistes. Par contre, pour ce qui est des circuits, même s’ils sont reproduits à la perfection, ils manquent de vie dans les pits et les boxes qui sont relativement vides. Leurs textures mériteraient aussi d’être un peu plus fines. Les différentes conditions climatiques sont plutôt bien faites et l’effet mouillé n’est pas trop mal rendu mais rien d’exceptionnel et ne vous attendez pas à voir ruisseler les gouttes d’eau sur la carrosserie des motos.

Ceux qui sont pointilleux sur la sonorité des motos seront ravis d’apprendre que de ce côté Milestone s’en sort plutôt bien. Le studio a enregistré le bruit de chaque moto et a introduit la technologie REV qui permet d’analyser le son à différentes vitesses afin d’avoir un réalisme digne de ce nom. Il se peut que les plus pointilleux d’entre vous arrivent même à reconnaitre le son de chaque moto les yeux fermées. Il est juste dommage que lors des replays nous n’entendons quasiment que le son de votre moto et non toutes celle présentes à l’écran.

Articles Similaires

The Crew Motorfest, le test Hawaïen

Monkey

Test de DiRT 5 sur Xbox One X

Monkey

Test de Monster Truck Championship sur Xbox One X

Takumisensei