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Test de DiRT 3 sur Xbox 360

Le nouveau fer de lance des jeux « tout terrain » de Codemasters est de retour avec DiRT 3, un titre qui selon les développeurs devrait faire la jonction entre la franchise DiRT et les mythiques Colin Mc Rae qui ont fait la renommée internationale du studio anglais. Voyons ce qu’il en est…

Le DiRT Tour

Une fois encore, Codemasters emmène les joueurs dans un mode carrière scénarisé où les talents de pilote vont se décliner de nombreuses façons. En gros, tous les modes de jeux de Colin Mc Rae Dirt et de Dirt 2 ont été combinés et les développeurs y ont ajouté quelques nouveautés croustillantes pour offrir un maximum d’action mais aussi un maximum de variété. C’est via un « DiRT Tour » superbement présenté et pensé que vous vous lancez en quête de gloire, aidé par un mécano et une sorte de responsable de la communication, ce qui vous donne d’avantage l’impression de faire partie d’une équipe plutôt que d’être un simple mercenaire off-road à la Mad Max.

La progression dans le DiRT Tour est comprise en saisons, chacune remplie d’épreuves qualificatives avant une grande « Finale ». Chaque résultat à une épreuve se traduit en points de progression, il faut bien évidemment arriver à un certain total pour avoir accès à la finale, mais pour éviter ou limiter toute frustration, les développeurs ont mis en place un total qui ne nécessite pas uniquement des premières places ou alors si vous dominez la concurrence, vous pourrez choisir de ne pas participer à certaines épreuves qui vous plaisent moins. On retrouve là l’accessibilité habituelle des titres Codemasters, jamais aussi  frustrants que peuvent l’être certaines simulations.

Si par ailleurs le niveau vous semble trop élevé, de nombreuses aides à la conduite sont activables (aide au freinage, aide à la traction, ligne de trajectoire voire même freinage auto ou direction auto pour les débutants) sans même parler de pas moins de 6 niveaux de difficulté. Avec tout cela, il est certain que chacun trouvera un challenge à sa hauteur durant toute la carrière de DiRT 3 ! A noter que toutes ces aides et niveaux de difficulté sont paramétrables directement avant chaque course, inutile donc de revenir complètement au menu principal, ce qui est toujours assez sympa !

Réalisation hallucinante

Si vous ne saviez pas que Codemasters fait des jeux de course depuis des décennies, alors leur expérience dans ce domaine parlera d’elle-même et ce, dès le tout début du jeu. Le game design de DiRT 3 est ridiculement génial. La façon dont les menus s’enchainent avec la musique, les replays et tout ce qu’il y a entre les 2 est un ton au-dessus de la concurrence, et le pire, c’est que l’on n’a même pas besoin d’avoir commencé à piloter pour en profiter ! En tant que gros fan de rallye, c’est vers cette discipline que je me suis jeté en premier pour apprécier les « progrès » censés avoir été réalisés depuis DiRT 2. Déjà, des environnements longtemps attendus sont enfin là, comme le Kenya ou la Norvège. Pour en profiter pleinement, un nombre impressionnant de véhicules, véritables icones du monde des rallyes de ces 50 dernières années est présent dans le jeu. DiRT 3 les regroupe d’ailleurs en décennies (années 60/70 groupe B, 90, etc). Avec autant de bolides, la rejouabilité des spéciales et déjà assurée…enfin…uniquement si le gameplay suit … et c’est le cas !

Alors bien évidemment on n’est pas dans le domaine de la simulation pure et dure, les véhicules ont toujours une tendance à freiner avec une performance extra-terrestre mais c’est pour mieux permettre d’attaquer avant et après les virages (hormis avec la Mini Cooper avec laquelle vous ne freinerez absolument jamais !). Le gameplay en rallye est d’ailleurs le même que dans tous les autres modes de jeux et ils sont nombreux mais celui qui se démarque le plus c’est bien sûr le fameux Gymkhana cher à Ken Block !

Les spéciales de rallye n’en sont pas moins trop courtes, on le remarque surtout parce qu’on s’amuse beaucoup mais quand même…des spéciales pliées en 1 minute 30 c’est un peu triste, même les super spéciales du WRC sont plus longues…Ce côté court se retrouve un peu partout dans le jeu en réalité, avec autant de contenu, de disciplines et d’environnements, il a bien fallu couper quelque part et les courses de LandRush ou de Rally Cross sont elles aussi assez vite expédiées. En rally cross, la combinaison d’une place en fond de grille, d’une IA sans pitié (ou rétroviseurs) et d’un nombre de tours réduit vous impose de rouler comme un bourrin, quitte à expédier tout le monde dehors sans pitié ou alors il faudra recommencer la course à plusieurs reprises. Un peu dommage…

Gymkhana = Rallye Artistique

LA grosse nouveauté au niveau épreuves c’est bien le gymkhana, ce sport mécanique qui mêle Time Attack et patinage artistique ! Différentes arènes spécialement conçues pour cette activité ont été créées dans le jeu et un tutoriel assez long et riche vous permet d’apprendre les ficelles du métier avec Ken Block comme professeur ! Le gymkhana est avant tout une question de maitrise de votre véhicule et de précision diabolique. Il faut enchainer des figures diverses et tirer profit de l’environnement pour claquer le plus de points possible.

Si les autres épreuves demandent pas mal de précision dans la conduite, avec le Gymkhana c’est une toute autre histoire, les aides à la conduite n’ont plus le même effet et certaines récompenses deviennent bien plus difficile à obtenir…mais c’est au final bien plus gratifiant ! Pour aller à merveille à ce mode 100% spectacle, Codemasters a inséré au jeu la possibilité d’envoyer des clips de 30 secondes maxi directement vers votre compte Youtube (il est nécessaire d’avoir une chaine Youtube).

Le fonctionnement demande un temps d’adaptation et une connexion internet rapide est toujours un plus mais dans le pire des cas vous ne devrez pas nécessiter plus de 15 minutes pour uploader une vidéo de 30 secondes en 480p, ce qui est la résolution maximale, pas de HD720p comme dans Forza donc mais la perte en qualité est un gain en temps. Une fois complétée, l’opération d’upload efface la vidéo de votre jeu et la garde sur Youtube avec un titre prédéfini par vos choix. Un système un peu « basique » mais qui a le mérite d’exister et qui permet à des milliers de gamers de pouvoir partager leurs expériences de jeu sans avoir besoin d’une carte d’acquisition vidéo…une fonction que j’espère bien voir se développer à un maximum de jeu ! En même temps, un mode photo n’aurait pas été un luxe…surtout étant donné la superbe qualité graphique du titre…

Et quand le DiRT Tour est fini ?

Eventuellement on arrive à la fin du DiRT Tour, ce qui devrait vous prendre un sacré paquet d’heures si vous êtes du genre perfectionniste à aller chercher  toutes les médailles d’or ou platine et toutes les autos, et là…là le jeu est loin d’être terminé ! DiRT 3 propose des modes de jeu classiques mais indispensables qui rallongent la durée de vie quasi indéfiniment. Tout d’abord en « Joueur Solo », les modes contre la montre et course rapide, permettent de s’élancer sur n’importe quelle épreuve avec (presque) n’importe quelle auto (et oui vous n’espériez pas faire du Gymkhana avec une Mini Cooper de 100cv des années 60 quand même). Le contre la montre est également excellent du fait qu’il permet de savoir où on se situe sur l’échelle mondiale des joueurs de DiRT3, un challenge sans fin !

En multijoueur, multi console et écran partagé (2 joueurs) sont de la partie tout comme une fonction « Mon Club » qui reprend les personnes présentes dans votre groupe d’amis Xbox LIVE. Le plat de résistance reste le Xbox LIVE si vous êtes abonnés Gold. Vous aurez alors accès à des épreuves en Jam Session (1-8 joueurs) ou Pro Tour (seul ou en équipes de 4) et à tous les modes de jeu que propose DiRT 3. Autant dire que quand y’en a plus…y’en a encore !

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