Comme souvent, je m’évite une (longue et fastidieuse) traduction littérale et préfère vous proposer un résumé des propos tenus :
Tout d’abord, pourquoi un jeu de karting ?
Zach est même si confiant dans le potentiel fun de son jeu qu’il pense qu’après y avoir gouté, il sera difficile de passer à autre chose !
Après quelques mots sur les racines de sa passion pour le karting, le développeur entame une explication vulgarisée de la difficulté que représente la création d’un modèle physique réaliste pour un karting par rapport à une F1 par exemple. Le châssis d’un kart est non-rigide, donc, les calculs qui marchent pour une monoplace classique ne peuvent s’appliquer et au final, on se retrouve avec un comportement beaucoup plus complexe à reproduire fidèlement.
Apparemment, la majorité des jeux qui proposent des karts (de façon réaliste) ne font qu’utiliser leur modèle physique « normal », celui appliqué aux voitures mais avec un différentiel fixe et une révision des suspensions. Mais ce modèle ne peut être crédible. Pour Kartsim, Zach utilise la technologie Finite Element Method qui simule le « flex » du châssis. Sans entrer dans tous les détails (qui cassent la tête), cela à pour effet par exemple de voir la roue arrière intérieure se lever dans certains virages, et cela prend aussi en compte le niveau d’adhérence du circuit en fonction du niveau de gomme déposée…en temps réel!
Par moment, l’interview semble partir vers la science-fiction tant la recherche de réalisme du développeur impose une connaissance très poussée des mathématiques. Il précise par exemple que, la technologie FEM traite le châssis comme une matrice d’équations qui, lorsqu’elles sont résolues, permettent aux forces générées par les pneumatiques d’avoir une ressenti direct sur les mouvements du châssis.
Histoire de revenir vers des choses un peu plus simples à appréhender, sachez que Kartsim proposera des circuits reproduits par le biais de « laser-scan », ce qui assure une précision au millimètre près…les sons des moteurs sont des samples directement tirés d’enregistrement des véritables moteurs sur un dynamomètre. Le jeu devrait proposer les plus grandes marques de châssis pour coller à son image de simulation pure et dure.
Je n’ai pas tout traduis ou résumé, vous pouvez vous amuser à dégoter quelques infos en cliquant ici. Pour le reste, le jeu s’annonce absolument extraordinaire mais avant de finir premier, il faut commencer par finir. Wait and see.